
Depuis sa création, Sonatrach a toujours été confrontée aux aléas de l’arbitrage face à ses partenaires.
Protégée dans les années 70 par le pouvoir politique qui était d’ailleurs totalement investi dans les choix des partenaires, Sonatrach a été contrainte à capituler, sur injonction des politiques, dans ses différends encourus au cours des années 90.
Depuis les années 2000, Sonatrach s’est détachée du pouvoir politique et se comporte désormais comme une société indépendante qui doit faire face, seule, aux prédateurs qui cherchent continuellement à la déplumer.
Dans le dossier que nous allons publier, il sera démontré que Sonatrach évolue au gré des Hommes et de leur volonté de défendre jusqu’au bout les intérêts du pays.
Beaucoup de responsables de Sonatrah, et même ceux de sa tutelle, se sont battus pour obtenir des victoires dans le contentieux qui les opposaient aux partenaires économiques. D’autres ont choisi la solution de la conciliation et fait perdre au pays des sommes d’argent qui auraient pu être épargnées.
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Sonatrach, avocat d’elle-même
Dans ce dossier, nous allons brasser de tout. De l’arbitrage le plus long de l’histoire du pays, comme c’est le cas des deux appareils de forage 3DH 250 acquis à la fin des années auprès d’un pays ami, la Roumanie, jusqu’à la bataille juridique engagée contre la petite compagnie tunisienne, Medex.
Du premier arbitrage engagé contre des année 60 contre des entreprises français, au règlement des litiges liés aux contrats à long terme de vente de gaz, jusqu’au contentieux résultant de l’exécution du planning de développement des champs de Gassi Touil, Sonatrach en a vu de toutes les couleurs.
Chaque dossier est singulier. Il a sa propre particularité et la nature hommes qui le gèrent.
Les règlements à l’amiable des litiges conclus récemment par Sonatrach et Ould Kaddour feront l’objet d’un traitement particulier. Car, ils ont fait perdre au pays des sommes astronomiques. Sur certains dossier, Sonatrach a carrément bradé les richesses du pays, alors qu’elle était bien partie pour gagner en arbitrage.
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Table
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A l’aube du temps: il y avait des Hommes
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L’incursion sur le marché américain
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Chemico: sur fond de corruption
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Saipem et l’altruisme de Sonatrach
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Contrats gaziers: l’obsession du long terme
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Statoil: le procès de l’humiliation
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TPE : Il fallait aller au bout dès le début…
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Quand ENI cède sur 4 milliards $
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BP: Les caprices d’un enfant gâté
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La capitulation de Sonatrach face à Total
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GNF : un seul héro, Cherouati
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Petroceltic: échéances retardées et spéculation
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Technip: un néo-colonialiste en herbe
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Timimoune : Le contrat de tous les dangers
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OHL: un dossier géré par les humeurs
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Gassi Touil: la victoire amère
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Petroplus : Un crime resté impuni
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Medex : 15 ans en otage d’un bricoleur
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