
Boumerdes , la cité universitaire se réveille ,après plus de deux mois de calme parfois pesant où la fermeture surtout des cafés du centre ville et surtout de départ en vacance forcé des étudiants , les commerces autorisés à l’ouverture pour cette première phase des mesures progressives de levée déconfinement partiel dicté pour riposter contre la propagation du Covid-19 .Cette première journée tant attendue aura été marquée par un retour timide des commerçants à leurs activités.
En l’absence des étudiants plus de dix mille reparti à travers les différents instituts le rush tant attendu n’a pas eu lieu et les rares commerces autorisé à rouvrir ne s’empressent pas ,les rideaux sont certes levés mais tous s’affairent à nettoyer les intérieurs après une longue période de fermeture .Quelques queues se forment devant certains Fastfood dés 11h mais on est loin de ces flux et attentes devant les entrées de ces lieux de bouffe.Djamel propriétaire d’une pizzeria réputée au niveau des coopératives trouve la situation normale .
‘’Notre clientèle est majoritairement féminine ,ces dernières se trouvent en congé donc c’est pour cela qu’il n’y’a pas la foule habituelle’’ non loin une crèmerie affiche presque vide le propriétaire avance que durant la pandémie et la fermeture des commerces les travailleurs ont prit l’habitude de ramener leur manger de chez eux ,en plus beaucoup de personnes font encore le jeûne de ‘Choual’ Une bavette de protection sur le menton le visage un peu plus renfermé,il avance être conscient du fait qu’il «faudra changer sa façon de travailler et tenir compte de certaines règles sanitaires très strictes, du moins pour un certain moment, mais, « nous n’avons pas le choix. Il va falloir faire avec », ajoute notre crémier.
C’est normal, les gens restent prudents et n’ont pas encore le moral à faire des achats, reconnaissent des vendeurs de ce lieu commercial. Cette première phase du 7 Juin , concerne la reprise des activités dans le secteur du BTPH employeurs de milliers de personnes ,toutefois cette relance des travaux sur les chantiers public et privé est subordonnée au respect par les employeurs de la disponibilité des équipements de protection sur les sites en plus l’utilisation des moyens de transport des travailleurs, d’engins et de véhicules de chantier, doit répondre aux exigences des protocoles sanitaires. Le responsable d’un chantier LSP s’active à rattraper le retard de 3 mois « Aujourd’hui on ne fait que recenser notre personnel dont l’ensemble vient de l’intérieur du pays » ajoutant « on doit répondre aux protocoles sanitaires afin d’éviter le pire à nos travailleurs, et les sanctions administratives ».
L’application de ces mesures sera contrôlée par les autorités compétentes et que le non-respect de ces mesures entraînerala cessation immédiate de l’activité avec des sanctions, conformément à la loi en vigueur.
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